Préparer les professionnels de demain à la quatrième révolution industrielle
La quatrième révolution industrielle bouscule l’ensemble de l’écosystème des organisations, mais aussi leur mode de travail. Porteuse de nouvelles opportunités, cette révolution crée aussi des inégalités. Comment les jeunes appréhendent-ils ces changements ? Possèdent-ils les compétences nécessaires ? Nous avons cherché à le savoir en lançant une nouvelle étude sur l’employabilité des jeunes dans le monde.
Face aux nouvelles technologies qui modifient notre rapport au travail, se pose la question des aptitudes et des compétences des jeunes. Il ressort de cette étude qu’un grand nombre d’entre eux ne parviennent pas à atteindre le seuil minimal de compétences à acquérir. Parallèlement, les employeurs ont du mal à trouver et à conserver des talents correspondant à leurs besoins, ce qui crée des pénuries de ressources dans des environnements de plus en plus complexes et concurrentiels.
Quelles sont les compétences tant recherchées par les entreprises ?
Les compétences essentielles utilisées au travail ne sont pas des compétences techniques, mais des compétences de base qu’il faut posséder pour continuer à apprendre et s’acquitter des tâches et activités quotidiennes au travail, comme la gestion du temps, l’assiduité et une bonne présentation de soi. Ces compétences de base constituent un premier pas vers l’employabilité.
Les compétences relationnelles (soft skills), sont les qualités personnelles, humaines et relationnelles qui définissent les capacités d’un individu à s’intégrer et à s’épanouir au sein d’une fonction et d’une équipe.
Les compétences techniques (hard skills) regroupent à la fois savoir et savoir-faire. Ce sont les compétences qui ont tendance à être validées par une formation et leur exécution.
Les compétences entrepreneuriales mêlent créativité, esprit d’initiative, aptitude à résoudre des problèmes et connaissances techniques. Ce sont des compétences qui sont fortement appréciées sur le marché du travail.
Pour les entreprises, il ne suffit plus d’identifier le bon profil : il faut s’assurer de l’adéquation entre un talent et un poste, mais aussi entre une personnalité et une culture d’entreprise. Mais qu’en est-il réellement ? Comment aider les jeunes à être préparés aux métiers de demain ? Quelles actions le monde des affaires doit-il privilégier pour aider à combler le déficit de compétences des jeunes ? Face à ces nouveaux défis, découvrez nos recommandations pour relever ces challenges et contribuer au développement des compétences de cette nouvelle génération.
Comment développer les compétences de cette nouvelle génération ?
Collaborer avec plusieurs parties prenantes pour accroître l’employabilité des jeunes : établissements d’enseignement et de formation, autorités publiques, opérateurs privés, acteurs sociaux… tout l’écosystème de l’emploi doit se mobiliser pour offrir aux jeunes des outils complémentaires à leur formation et nécessaires à leur insertion sur le marché de travail.
Aligner sa stratégie RH avec sa stratégie business : analyser et définir les compétences dont l’entreprise aura besoin en matière de talents – en particulier celles axées sur les jeunes ou les populations sous-représentées. Promouvoir l’inclusion et l’innovation dans le but d’être différenciant.
Mettre en place une stratégie RSE : défendre les intérêts des jeunes en influençant stratégiquement les pouvoirs publics à travers le dialogue et la collaboration.
Préparer la main d’œuvre de demain avec des formations adaptées :investir et développer les compétences des collaborateurs et ou des nouveaux talents à travers des programmes d’apprentissage adaptés à la culture de l’entreprise.
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